Depuis quelques années, la ville s'efforce d'augmenter les linéaires cyclables. Mais ces voies concernent avant tout le vélo loisir ou découverte du week-end.

Si ces voies cyclables ont le mérite d'exister, elle ne sont que de peu d'utilité pour le cycliste quotidien.

En effet, les quelques embryons de voies existants ne sont pas reliés les uns aux autres, ce qui empêche les vélos de bénéficier d'un parcours fluide et sécurisé.

Par exemple, quand on arrive du nord par la piste cyclable du quai Jean Jaurès et que l'on se dirige en direction de la gare, aucune voie ou piste ne fait le lien avec la piste cyclable qui passe devant la poste.

De même, si l'on va vers le sud, rien ne permet de relier les quais à la voie cyclable du Cours de Verdun.

Si l'on décide de s'engager sur la nouvelle voie verte qui longe la N7, on bute sur un rond-point où rien n'a été prévu pour le cycliste qui doit emprunter les passages pour piétons.

Ces infrastructures discontinues ne permettent pas une bonne lisibilité des parcours et sont autant de freins à la fluidité d'un cheminement cycliste. De plus, le passage d'une zone protégée (la piste ou la voie cyclable) à la rue, sans aucune signalétique en direction des automobilistes, rend le cycliste encore plus vulnérable.